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Aujourd’hui, découverte d’un petit nouveau localisé par l’éditeur Lucky Duck Games, à savoir Cascadia, un jeu de Randy Flynn pour 1 à 4 joueurs, et dont les parties sont comprises entre 30 et 45 minutes.
Autant le dire tout de suite, s’il ne révolutionne pas le monde du jeu par ses mécaniques, Cascadia s’avère être un jeu agréable, non dénué de stratégie et doté d’un matériel de très bonne facture, qui n’est pas sans rappeler un certain Parks : au final, c’est ce qu’on demande non ?
Bref, je sens votre impatience : « mais comment on joue ? Qu’est-ce qu’on fait ? » Doucement, pas de panique ! Ici on respire un bon coup, on s’imprègne du grand air sauvage et on s’abandonne dans la contemplation de paysages et d’animaux sauvages.
Cascadia, c’est un jeu de pose de tuiles où l’objectif est (roulement de tambours) d’obtenir le plus de points en fin de partie.
La mise en place du jeu est très rapide, ce qui en soit est déjà un excellent point pour moi.
Pour commencer, on choisit les cartes « animaux » que l’on souhaite jouer pour la partie, et qui correspondent à des objectifs à atteindre pour marquer des points de victoire. Il y a en tout 5 espèces différentes (grizzly, buse, renard roux, wapiti, saumon) déclinées en 4 cartes (A, B, C ou D) ayant des conditions de score différentes. Cela fait un paquet de combinaisons possibles, donc un autre bon point pour la rejouabilité ! Dans certains cas, il s’agira par exemple de réaliser des paires d’animaux, dans d’autres des lignes plus ou moins longues ou encore d’entourer une espèce par d’autres espèces différentes.
Une fois nos 5 objectifs mis en jeu, chaque joueur va choisir au hasard une triple tuile de départ qui correspondra à son terrain de base.
Ensuite, on pioche 4 tuiles terrain et 4 jetons espèce que l’on va associer ensemble, et disposer à portée de chaque joueur.
C’est bon, vous êtes prêts à jouer !
La mécanique de jeu est très simple : à tour de rôle, chaque joueur va devoir choisir une association tuile/jeton espèce et les connecter à son terrain de base. Une tuile doit forcément être connectée à une tuile déjà placée, mais le paysage n’a pas besoin d’être identique (bien que cela soit recommandé, comme vous le verrez plus bas).
Deux contraintes particulières vont rythmer l’intégralité de la partie et lui donner son côté stratégique :
- Chaque jeton espèce doit être placé sur l’une de vos tuiles ayant une icône représentant l’animal concerné. Si vous n’en avez pas, vous ne pouvez pas prendre cette association.
- Il y a différents types de terrain (forêts, plaines, montagne etc) : à la façon d’un Kingdomino, si vous associez les bons terrains entre eux, vous obtiendrez des points supplémentaires en fin de partie (1 point pour chaque tuile composant son plus grand ensemble, à décompter pour tous les types de terrains, et un bonus de majorité pour celui qui a le plus grand ensemble concerné).
Chaque joueur peut influencer le tirage des tuiles terrains et des jetons animaux de plusieurs façons :
- S’il y a 3 jetons animaux identiques, alors le joueur actif peut décider de remplacer toute la ligne. S’il y a 4 jetons identiques, il DOIT remplacer tous les jetons animaux.
- Chaque joueur peut utiliser un jeton nature afin de : soit remplacer la ligne de jetons animaux, soit choisir une tuile terrain et un jeton animal qui ne lui est pas forcément associée.
Les jetons natures s’obtiennent en créant des habitats idéaux pour nos animaux, c’est-à-dire en ajoutant le bon jeton animal sur une tuile ne présentant qu’un seul icone animal.
Le tout est vraiment fluide et on se plaît à imaginer le banc de saumons parfait ou l’habitat idéal pour des couples d’ours. C’est relaxant, et on en avait bien besoin !
La fin de partie arrive somme toute assez vite, puisqu’une fois qu’il n’est plus possible d’avoir 4 associations tuile/jetons, la partie s’arrête.
On procède alors au décompte des points :
1) On décompte les points générés par espèce selon l’objectif fixé par les cartes dévoilées au début de la partie ;
2) On décompte les points générés par les tuiles terrains correctement connectées ;
3) On ajoute éventuellement un point par jeton nature encore en notre possession.
Pour cette première partie, nous étions trois joueurs, à savoir Emma, Adrien et votre fidèle rapporteur, David.
Nous nous sommes aventurés sur des stratégies assez différentes, Emma maximisant ses jetons nature et ses forêts, tandis qu’Adrien s’est engagé sur une stratégie à base de buses et de renards. Moi-même, j’ai complètement délaissé les renards et les buses pour me concentrer sur les saumons, les grizzlys et les wapitis (une bébête apparentée au cerf). Grand Nord, quand tu nous tiens !
La partie a été très serrée et c’est finalement Adrien qui l’emporte grâce à une meilleure optimisation de ses tuiles paysages, et l’on se sépare sur des scores de 91/89/89, autant dire rien du tout (d’ailleurs, ça ne m’étonnerait pas que l’on m’ait floué au décompte du score, comme d’habitude !).
Nous avons passé un agréable moment, sans retour au livret de règles, et sans temps mort puisque les tours s’enchaînent vraiment vite. Au final, Cascadia réunit tout ce qu’on peut attendre d’un bon jeu : un matériel somptueux tout en couleurs, des mécaniques simples mais une bonne dose de stratégie et une rejouabilité intéressante grâce aux différentes cartes objectifs.
C’est donc une très bonne pioche que nous validons !
Le mot de la fin
Vous aimerez Cascadia si :
- Vous aimez la nature, les grands espaces, les saumons, le Parc de Sainte Croix (en Lorraine, une recherche Google s’impose !) ;
- Vous cherchez un jeu familial, rapide à mettre en place et à expliquer ;
- Vous aimez les jeux dotés d’un matériel de qualité
Vous n’aimerez pas Cascadia si :
- Votre truc à vous, c’est la ville, la pollution, le gris (sérieusement ?) ;
- Vous ne vous passionnez pas pour les jeux de pose de tuiles ;
- Vous cherchez un jeu aux mécaniques complexes, avec des stratégies optimisées sur plusieurs tours et des combinaisons dans tous les sens.
David pour l'Antre !
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